Club d'Investisseurs pour une Gestion Alternative et Locale de l'Epargne Solidaire. Languedoc-Roussillon

28/04/2016

Extrait du voyage pour le climat vu par Nathalie Louveau

La péniche "tourmente"



Quelques cigaliers, le capitaine et associés...




Le comptoir du canal 


A Narbonne...



18/12/2015

La Cigales Canal Solidaire

LES CLUBS CIGALES

Qu’est-ce qu’une CIGALES ?

Le mot « CIGALES » vient des initiales de club d’Investisseurs pour une Gestion Alternative et Locale de l’Epargne Solidaire.
Un club CIGALES a donc comme but premier d’agir sur la développement économique local;


Le but des club CIGALES

L’activité des clubs CIGALES s’inscrit dans la perspective d’une économie solidaire en favorisant, par une association de collecte d’épargne de proximité, la création d’entreprises générant des emplois, la lutte contre l’exclusion, la protection de l’environnement et le développement culturel.

Un club CIGALES est formé d’un groupe de 5 à 20 personnes physiques surnommées « les cigaliers ». Elles ont donc pour motivation : 
  • de mettre une partie de leur épargne en commun;
  • de se réunir régulièrement pour gérer cette épargne;
  • d’investir dans des entreprises ou des associations, qui sont en création, en développement ou en reprise. Les critères de choix de ces projets sont explicitement intégrés dans la charte des cigales.
  • d’accompagner ces entreprises ou ces associations.

Au delà de la participation financière, un club CIGALES attache une importance particulière à l’accompagnement du chef d’entreprise. Toutes les ressources des cigaliers sont mises au service de la réussite de son projet.



Le statut des clubs CIGALES

Les clubs CIGALES sont des structures constituées en « indivision volontaire à durée déterminée ».
La durée de vie est de cinq ans, renouvelable une fois.
Le club se gère comme une société dotée d’une « personnalité morale ».
Les clubs CIGALES sont des structures de « capital-risque ».

C’est aussi un lieu de convivialité, de rencontres et de formation à l’économie; L’argent n’est qu’un moyen pour irriguer le tissu local, participer à la création d’emplois et faire du citoyen un acteur de son environnement économique;


La Cigales Canal Solidaire

Crée en 2012, c’est pour l’instant la seule Cigales en Languedoc Roussillon, avec 9 Cigaliers. 
En France, en 2014, les Cigales sont au nombre de 251 clubs actifs, avec 3133 membres et représentant 2,24 M€ d’investissement. 200 emplois ont été crées dans 120 entreprises.

La Cigales Canal Solidaire soutient l’entreprise « l’Equipage » mettant en valeur le transport et le patrimoine fluvial, essentiellement sur la canal du midi.

Elle est présente sur différents évènements, en assurant son soutien financier et humain. Elle sera présente lors du voyage Bordeaux-Paris sur certaines étapes, notamment Bordeaux, Narbonne, Toulouse et Paris.

Un de ses membre est membre du conseil d’administration de la fédération des cigales.


Pour en savoir plus :
Cigales Canal Solidaire : http://club-canal-solidaire.blogspot.fr
Fédération des Cigales : http://cigales.asso.fr

Emmanuel Pistre, gérant de la Cigales Canal Solidaire








03/08/2015

Passera, passera pas? Il fallait tenter l’expérience

Passera, passera pas? Il fallait tenter l’expérience


Le canal des deux Mers n’avait plus vu de transport de marchandises depuis 1989 pour le canal du Midi, et 2001 pour le canal de Garonne, mis à part le trafic généré par le transport des pièces de l’Airbus entre Bordeaux et Langon sur la Garonne, et un voyage annuel effectué vers Paris sous forme associative.
C’est pourquoi, après plusieurs sollicitations pour le transport d’un colis lourd (transport exceptionnel), et dans le doute concernant les données précises sur l’état du canal aujourd’hui, le Tourmente a réalisé un voyage test avec un chargement équivalent en poids et en volume aux colis susceptibles d’être transportés entre Bordeaux et Sète. Ce voyage a été voulu et soutenu par l’Équipage, VNF, EDF, la région Aquitaine et un opérateur de transport intéressé par ce nouveau marché.
Ce voyage a été un succès, car, malgré les quelques endroits où nous avons rencontré des difficultés du fait d’un canal envasé, nous avons pu passer avec 136 tonnes de lest et 1,50 m de tirant d’eau.
C’est peu, considérant que les bateaux, jusque dans les années 80, passaient avec un chargement de 170 voire 180 tonnes, et 1,70 m de tirant d’eau.
Mais cela ouvre des perspectives sur un réseau qui n’accueille plus qu’une activité touristique saisonnière, et encore seulement sur une petite partie de son parcours. Et la perspective de pouvoir répondre à l’attente des entreprises qui, tout au long du canal, attendent des propositions et des encouragements pour avoir recours au transport le plus écologique mais le moins mis en valeur en France.
Sans nul doute c’est un espoir de voir se créer une activité économique dans la droite ligne de la volonté des pouvoirs publics français et européens de faire du report modal.
Un voyage que je dédie à ceux qui ont fait vivre le canal sur leurs bateaux depuis sa création jusqu’à l’arrêt du transport à la fin du Xxème siècle, à tous ceux qui continuent ce métier sur le reste du réseau navigable national et international, mais aussi à tous ceux qui, à notre passage, ont applaudi et ont levé le pouce, et enfin à Robert Navarro, ex vice-président en charge des transports à la région Languedoc Roussillon, qui, lors de l’inauguration des travaux sur le canal de Rhône à Sète et devant un parterre de personnalités, a dit en me regardant dans les yeux: “il ne faut pas écouter les illuminés qui prétendent qu’on peut faire du transport sur le canal du Midi”.
Et bien oui, on peut

Vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=TdEeKStFth4

31/05/2014

Voyages du Tourmente 2014

Bonjour à tous,

Elles sont fraîches les nouvelles! Vous sachant inquiets de ne plus en recevoir depuis quelques temps, en voici, en voilà.

Le Tourmente est reparti vers l'ouest, après un petit toilettage réalisé par les bénévoles de Convivencia. Il s'est arrêté d'abord à Carcasonne pour recevoir un tout jeune (pas encore à ce moment) élu à l'Europe, José Bové: http://www.lindependant.fr/2014/05/14/jose-bove-plaide-pour-le-transport-sur-le-canal-du-midi,1883104.php


Ensuite, le voilà arrivé à Ramonville pour le Week End des Curiosités; curieux en effet: nous avons pu enfin assister à un festival de jeunes, décibels et Red Bull étaient de la partie. Alimentaire mais pas désagréable, une expérience de plus.

Ensuite ne ratez pas le 5 juin le magazine "Douces France "sur ARTE, à 19 heures, avec le Tourmente en guest star. 

Le voyage continue pour arriver à Meilhan sur Garonne le 12, où nous aurons une rencontre avec des responsables de la Région Aquitaine. Il sera question du Voyage Entre Deux Mers et de transport fluvial.

Les 14 et 15 juin nous participerons à une projet européen: "New landscapes and sustanability" , à Meilhan et Fourques sur Garonne.




Le retour se fera ensuite sur Toulouse, où le Tourmente, comme chaque année depuis 13 ans maintenant, participera au festival Convivencia. Il se terminera le 20 juillet à Colombiers (près de Béziers) avec la venue à bord de Titi Robin, qui, pour la petite histoire, a enchanté les oreilles de mes filles quand elles prenaient le bain sur la table de notre logement.

Ensuite commence en août le Voyage Entre deux Mers, mais sous la forme de cinq escales organisées par l'association Vivre le Canal, et portées par une coopération entre trois Pays. 

Les dates

-  8 août sur la digue de Saint Férréol (sans le bateau.....)

- 12 août Argens

- 14 août Capestang

- 24 août  le Somail

- 28 août La redorte

Ensuite le Tourmente repart pour Bordeaux et retour:

- 21/22 septembre Toulouse (en attente de la réponse de la nouvelle municipalité)

- 27/28 septembre Bordeaux ( soutenus par la municipalité qui nous a intégré d'office comme association partenaire dans les animations fluviales)

- 11/12 octobre à Ramonville dans le cadre de la fête de la Nature organisée par la Ferme des Cinquante

Et ensuite probablement des escales à Carcassonne, Narbonne, voire d'autres à envisager.

Bien sur la participation des uns et des autres est la bienvenue. L'association Vivre le Canal portant toutes ces actions, elle peut accueillir des bénévoles lors des escales qui seraient volontaires pour aider à l'accueil du public et à la vente des produits.

Vous voilà renseignés pour le gros des actions prévues cette année, en attendant l'hivernage à Roubia et le relais pris par l'association" le Tourmente" pour  l'organisation de soirées conviviales à bord.

Merci à la Cigales, à l'association Vivre le Canal, à tous ceux qui de loin ou de près, financièrement ou par de coups de mains ponctuels, font que cette aventure continue malgré la difficulté qu'il y a à faire vivre un tel projet.   

Bonne chance pour les votres, et une belle vie en attendant de vous voir autour et sur le Tourmente.  



                                                         Jean-Marc Samuel
  

12/12/2013

Le fret, trop cher ?

Vivre le Canal
www.vivre-le-canal.fr          
 

Qu'y a t-il de commun entre les communes de Montgiscard, Castanet, Carcassonne et Castelnaudary? Vous avez trouvé bien sur, elles sont toutes les trois traversées par le canal du Midi.

Elles ont aussi en commun d'accueillir des entreprises en bordure ou à proximité du canal, et ont fait l'actualité lors de l'inauguration de la zone d'activité Nicolas Appert à Castelnaudary, qualifiée de "plate forme multimodale" par le président du Conseil Général.

Voilà donc des communes riveraines du canal, dans ces communes des zones d'activités, dans ces zones des entreprises qui ont des besoins en logistique. La plateforme multimodale ne pourrait-elle pas intégrer le mode fluvial?

Mais, répond le gouvernement aux élus qui l'interpellent, comme Roland Courteau au sénat ou Marie-Hélène Fabre à l'assemblée nationale, cela coûterait trop cher pour relancer le fret fluvial sur le canal.

Il n'y a a donc plus d'argent pour investir sur le canal des deux Mers?

Le grand bassin de Castelnaudary va bénéficier d'un aménagement à hauteur de 2 millions d'euros, l'abattage des platanes et la replantation vont coûter 200 millions d'euros, l'automatisation des écluses, qui a des conséquences sur l'emploi et sur la navigation, a un coût qui se compte en millions d'euros. A Narbonne comme à Agde on va creuser des ports de plaisance, port la Robine va s'agrandir, le site de Fonseranne va être aménagé, pratiquement 8 millions d'euros, 1,8 millions d'euros pour aménager des plontons d'accueil pour paquebots de luxe à Bordeaux, le port d'Agen. va bénéficier aussi d'investissements......VNF et les collectivités mettent la main au porte monnaie.

Face à cette liste, qui pourrait faire la somme des moyens financiers et humains mis en oeuvre pour l'aide au retour du transport sur le canal des deux Mers? Pas grand chose, si ce n'est rien du tout.

Le 4 décembre dernier a été lancé à la Chambre de commerce de Toulouse le club d'investisseurs qui va aider à la replantation des berges du canal. Mis à part les quatre sociétés de location qui ainsi cherchent à se donner une belle image, Arterris et l'entreprise Malet pourraient participer d'une autre manière au sauvetage du canal: les céréales qu'Arterris exporte à port la Nouvelle et les granulats de l'entreprise Malet, et pourquoi pas le vin du Val d'Orbieu pourraient bien emprunter le canal plutôt que la route. Airbus utilise déjà la voie d'eau avec la barge qui remonte la Garonne avec les pièces de ses avions.



Les transporteurs routiers ont bien compris l'intérêt de la voie d'eau, comme M.Labatut qui a créé Vert Chez Vous en lançant le transport et la distribution des colis dans Paris avec une péniche et des véhicules électriques ou au GNL.....

Si on avait consacré ne serait-ce que le dixième de l'énergie et des moyens financiers dédiés au développement touristique pour soutenir des projets de transport sur le canal, nous aurions encore des péniches chargées naviguer à l'année sur un canal retrouvant un sens et une utilité pour la collectivité.